Les mesures d'impact

La Maison des Sages bénéficie de l’accompagnement de son partenaire Antropia, accélérateur d’entreprises sociales créé en 2008 par la Chaire Innovation et Entrepreneuriat Social de l’ESSEC Business School.

La mesure de l’impact sur les différentes parties prenantes de la Maison des Sages s’est imposée dès l’élaboration du projet, et ce pour mesurer et informer de l’efficacité du modèle auprès des familles et des financeurs, et poser les jalons d’une mesure d’impact systématisée suite au futur changement d’échelle.

Grâce à l’expertise d’Antropia, les premières mesures d’impact ont porté sur les deux parties prenantes principales (les bénéficiaires directs, colocataires atteints de la maladie d'Alzheimer et les aidants familiaux, référents) avec les premiers résultats livrés en 2021.

Nous tenons à préciser que cette démarche de mesure d’impact comporte néanmoins certaines limites compte tenu du contexte compliqué lié à la pandémie du covid :

  • Difficulté à interroger les colocataires avec fiabilité du fait de leur maladie
  • Difficile mesure de l’impact du projet sur la santé des colocataires (liée aux polypathologies préexistantes du fait de l’âge avancé)
  • Difficile comparabilité des données (peu de données sur les EHPAD et peu de mesures d’impact systématisées d’expérimentations similaires)
  • Très petit échantillon (non significatif statistiquement)
  • Des équipes surchargées pendant l’étude
  • Deux parties prenantes non-interrogées (les bénévoles et les partenaires)

Des entretiens avec questionnaires ont donc été menés auprès d’un échantillon (familles, assistantes de vie, personnel médical extérieur intervenant dans la maison) sur la base de la grille du bien-être de l’OMS. Les questionnaires auprès des familles ont été réalisés à l’entrée des colocataires dans la maison des Loges.

 

Les résultats de l’étude ont permis de dégager certaines constantes :

  • La plus-value de la Maison des Sages par rapport à des hébergements alternatifs type EHPAD (Disponibilité des auxiliaires de vie et nombre par colocataire – Très fort engagement individuel et humanisme des équipes – Stabilité du personnel avec peu de turn over et d’absences)
  • Le bien-être des colocataires et la fin de leur isolement (apaisement, diminution des symptômes psychologiques, amélioration de la mobilité et prise de poids)
  • Les bienfaits d’une maison adaptée mais néanmoins « ordinaire », comme chez soi (A mi-chemin entre l’autonomie d’une résidence sénior et la contrainte d’un EHPAD - une sécurité garantie – Permet un suivi permanent par des assistantes de vie sans en supporter le coût réel – Un environnement à taille humaine  qui s’adapte à la méfiance des personnes âgées à faire entrer des inconnus dans leur domicile Des lieux de vie spacieux avec des espaces de convivialité et de tranquillité – Un environnement familier – Possibilité  d’apporter son mobilier personnel dans les chambres)
  • Le soulagement des aidants (Réduction de la charge mentale avec réduction des conflits avec les parents et le temps de partage retrouvé – Soulagement psychologique et réduction du temps à s’occuper du proche)

Les résultats ont aussi donné des éclairages sur le bien-être et les conditions de travail des assistantes de vie :

  • Elles travaillent dans un lieu unique avec des horaires continus et un contrat CDI
  • Elles travaillent en équipe, sont formées aux spécificités d’Alzheimer, encadrées et épaulées
  • Elles ont le temps d’accompagner chaque personne, dans une maison adaptée
  • Elles sont valorisées dans leur travail, reconnues comme le pilier pour prendre soin des colocataires

Réalisation & référencement Simplébo

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