Le fonctionnement de notre modèle

Chaque maison d’une superficie de 300 à 350 m² comporte un jardin et s’insère au cœur du quartier ou du village, à proximité de commerces, de lieux de vie et de liens de transports.

 

L’habitat est conçu et agencé pour compenser les difficultés cognitives et motrices des colocataires (ascenseur, salles de bain PMR, rampes d’accès) afin d’optimiser leurs performances et leur autonomie. La conception des espaces de vie permet en outre de s’y déplacer facilement (notamment en fauteuil roulant), de favoriser les repères, de faciliter les soins externes et le travail des assistantes de vie au quotidien.

 

Chaque maison se compose :

  • d’espaces privatifs : les chambres (que le colocataire aménage et personnalise avec ses propres meubles)
  • d’espaces communs dédiés à la vie communautaire : salon, cuisine et salle à manger

La maison accorde une grande importance à l’atmosphère familiale, au confort, aux activités domestiques (préparation des repas, entretien de la maisonnée), aux activités de loisirs, à la vie sociale, et à l’implication du personnel et de la famille. Un véritable « Home Sweet Home ».

L’objet central est le bien-être et l’épanouissement de chacun, articulant avec juste mesure l’intimité et la vie collective. Les activités de la vie quotidienne ont pour but de valoriser la personne, de lui donner du plaisir à faire et à échanger, en fonction de ses capacités et de ses envies.

Un accompagnement personnalisé

Les 8 colocataires malades Alzheimer sont accompagnés au quotidien par 8 assistantes de vie travaillant en équipe et se relayant 24h/24 tous les jours (2 le matin, 2 l’après-midi et une la nuit). La coordinatrice de la vie sociale et partagée joue le rôle «d’intendante» : elle anime la vie collective, coordonne les différents intervenants et assure la logistique organisationnelle, en lien avec les familles et les bénévoles. Un(e) étudiant(e) bénéficie d’un logement gracieux dans la maison, moyennant une présence au dîner et de petits services à effectuer (apporter son aide à l’assistante de vie en cas de besoin la nuit).

La loi Elan du 23-11-2018 sur l’habitat inclusif a apporté un cadre juridique à notre concept : la maison répond à la réglementation du domicile (et non de l’établissement médicalisé) et les colocataires bénéficient des aides pour les personnes âgées vivant à domicile.

Une vie comme chez soi

Le suivi médical est assuré par le médecin traitant et les professionnels paramédicaux (kiné, infirmier, …) selon les besoins de chacun.

La vie quotidienne ordinaire est préservée avec ses bienfaits : chacun s’implique comme il le peut (aide pour les petites tâches, travail dans le jardin…), les horaires de lever/coucher sont libres, la préparation des repas est faite en commun et le repas partagé avec les assistantes de vie, les familles si elles le souhaitent.

Les familles conservent leur place auprès de leur parent, viennent et participent aux décisions quotidiennes et peuvent facilement s’impliquer (co-acteurs, co-décideurs, co-responsables).

Des bénévoles du quartier viennent animer de petites activités (gym, revue de presse, travaux manuels…) et contribuent à maintenir la maison «vivante» et ouverte sur l’extérieur.

La mise en commun

L’avantage d’une colocation est de profiter d’une vie sociale en petite communauté, tout en bénéficiant d’un accompagnement personnalisé, grâce à la mise en commun des charges de la vie courante, partagées équitablement, et de l’accompagnement des assistantes de vie et de l’animatrice de vie.

Tous les habitants de la maison et ceux qui participent à sa vie sociale se rejoignent autour d’une charte commune pour une mise en commun de valeurs et de règles de bon fonctionnement de la vie en communauté.

Le fonctionnement

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