LA COLOCATION ALZHEIMER : UN MODELE D'AVENIR

La colocation en maison partagée pour accompagner les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

NOTRE MODELE DE COLOCATION

Une vie comme chez soi… mais au sein d’une communauté à taille humaine

LA VIE EN COMMUNAUTÉ

Colocataires, familles, aidants, personnel accompagnant

NOS MAISONS

Buc - Les Loges-en-Josas 

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La Maison des Sages
La colocation en maison partagée pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer

Un domicile communautaire

8 colocataires

Atteints de la maladie d'Alzheimer ou d'une affection apparentée

Accompagnés par 8 assistantes de vie

Au coeur des quartiers et des villes

Un modèle d’avenir

La maison des Sages est un habitat partagé pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou d’une affection apparentée qui ne peuvent plus rester seules dans leur domicile.

Son principe repose sur la colocation entre 8 personnes, d’une maison ou d’un grand appartement adapté à la perte d’autonomie, en coeur de ville, et sur le partage égalitaire des dépenses courantes.

 

Les colocataires sont accompagnés par 8 assistantes de vie qui se relaient jour et nuit 7j/7. Une coordinatrice de la vie sociale et partagée anime la vie commune et s’occupe de l’organisation générale de la vie de la maison, avec l’implication indispensable des aidants, des familles et des bénévoles extérieurs. Un étudiant loge aussi dans la maison, dans un studio, participe à certains repas et apporte en cas de besoin la nuit son aide à l’assistante de vie. Les soins sont assurés par le médecin traitant, comme à la maison, et une infirmière passe en début de semaine pour préparer les piluliers.

Une colocation
pas comme les autres

La Maison des Sages est bien davantage qu’une simple colocation : c’est une approche innovante du « vivre ensemble » et de la solidarité.

Dans un lieu de convivialité, d’échanges, de partage, de tolérance et d’entraide, le colocataire est considéré comme une personne, et non comme un malade. Son individualité et son intimité sont respectés et cette communauté à taille humaine lui offre une vie sociale et familiale stimulante. Pour les malades d’Alzheimer en perte d’autonomie, c’est cette troisième voie qui se profile entre l’EHPAD (trop « anonyme » et pas assez personnalisé) et le maintien à domicile 24h sur 24 (trop couteux) : la maison inclusive en colocation.

Notre vision

Nous promouvons une société inclusive et bienveillante envers les personnes âgées, qui accueille les plus vulnérables et les aide à préserver leur qualité de vie, leur bien-être et leur sécurité, tout en les associant (ou leurs aidants) aux décisions qui les concernent.

 

Notre conviction est qu’une personne atteinte d’Alzheimer peut vivre pleinement sa vie jusqu’au bout. Et l’habitat inclusif au sein d’une petite communauté nous paraît la meilleure la réponse à la perte d’autonomie. Ce modèle de colocation permet de vivre « comme chez soi » avec la maladie d’Alzheimer, de partager et d’être stimulé par une vie communautaire tout en étant accompagné par des assistantes de vie, ses proches, des aidants.

 

Si l’habitat inclusif occupe de plus en plus le débat public, porté par la loi ELAN de 2018, il peine néanmoins à se développer dans notre pays. Or ce modèle de colocation pour malades d’Alzheimer fonctionne par exemple à grande échelle en Allemagne depuis plus de 20 ans.

 

Nous avons donc conçu la Maison des Sages comme un mode d’habitat regroupé assorti d’un projet de vie sociale et partagé. Pour une vie dans un environnement familier, au sein d’une atmosphère familiale apaisante « comme à la maison ».

Dans le département des Yvelines nous avons déjà ouvert deux maisons, à Buc en 2019 et aux Loges-en-Josas en 2021 et elles démontrent depuis la force et l’efficacité de notre modèle. Les mesures d’impact pour évaluer le mieux-être des colocataires ainsi que celui des proches et aidants l’attestent. Le modèle fonctionne et la demande est forte : c’est l’avenir !

Ils témoignent

Une parente de colocataire

«  Depuis que mon père vit à la maison des Sages à Buc, je souffle un peu et je me sens moins angoissée. Lorsqu’il habitait seul dans son appartement, une assistante de vie passait régulièrement mais au final, il était souvent seul avec une perte d’autonomie de plus en plus forte. Le pire, c’était sa solitude, et moi impuissante car je travaille et je cours partout. Cette solitude coupait aussi l’appétit de mon père, et malgré mes bons petits plats, il mangeait trop peu quand j’étais absente. L’être humain n’est pas fait pour vivre seul, et la maladie d’Alzheimer progresse encore plus quand il n’y a pas de stimulation. Depuis qu’il prend tous ses repas avec la petite communauté de la maison des sages, mon père a repris du poids. Je me sens un peu plus rassurée, en confiance. Les assistantes de vie le connaissent bien, me font des retours d’expérience très utiles et elles me conseillent. Je me sens moins seule ! »

Haude, assistante de vie

«  Ce qui est appréciable avec la maison des sages, c’est que je peux prendre mon temps avec mes patients et ne pas bâcler la toilette par exemple. Notre accompagnement, ce n’est pas seulement du « gardiennage » pour effectuer les tâches de la vie quotidienne, c’est surtout parler, échanger, animer une conversation pour stimuler le colocataire. Et parfois on se heurte au malade, qui par exemple refuse la toilette. Mais comme nous travaillons toujours en binôme, on ne se sent pas seule et démunie. On se soutient et comme on connait bien les personnalités de nos 8 colocataires, on adopte des stratégies pour s’adapter à leur humeur et à leur état général. Mon rôle est aussi de les faire participer aux petits gestes du quotidien, comme aider à préparer le repas, mettre le couvert, arroser la pelouse etc. Ces activités simples les relient à la vie « ordinaire » et ils se sentent comme à la maison, en famille »

La coordinatrice de la vie sociale et partagée

«  Mon rôle est un peu celui de l’intendante de la maison. Je suis polyvalente et je veille à tout, au bien-être de tous. Je compose les menus en tenant compte de l’équilibre nutritionnel et des gouts de chacun. Je dirige l’équipe des 8 assistantes de vie, et je veille aussi à leur bien-être. Elles ont un CDI ce qui est sécurisant. Elles se relayent et connaissent parfaitement les 8 personnes dont elles ont la charge. C’est tout sauf anonyme ici, comme une famille, et les familles de nos colocataires sont les bienvenues. Les proches s’impliquent, c’est la base de notre charte commune. Ils viennent quand ils le souhaitent, c’est leur maison aussi ! »

Gueorgui Tchekachev, bénévole

« J'ai été sollicité par la coordinatrice de la maison de Buc pour aider à compléter le budget par un mécénat de mon employeur (grand groupe international avec un siège à Buc). Ce mot étant inconnu du vocabulaire chez nous, j'ai pu en revanche mobiliser le réseau des bénévoles du site pour effectuer les petits travaux de finition, nettoyage et de mise en place pour cette maison. Tout naturellement, on a pu participer plus tard au lancement de la maison des Loges. Première surprise - les bénévoles étaient tous reconnaissants de l'opportunité, heureux d'y participer et admiratifs du concept et de l'équipe des Maisons. Seconde surprise, très personnelle - un peu plus tard, ma mère a été diagnostiquée Alzheimer, mais grâce à l'échange avec cette équipe et tout ce que j'ai appris, j'ai pu appréhender cette situation avec beaucoup de sérénité et trouver des solutions adéquates - elle est heureuse aujourd'hui, bien encadrée et en sécurité, en grande partie merci à cette expérience ».

Michel Bertin, bénévole

« Bénévole à la Maison des Sages, j’y anime une «revue de presse» une fois par semaine. Avec le temps, les Sages se sont habitués à ma présence cette séance est devenue un point de repère pour eux qui en ont tant besoin. Le risque est d’infantiliser ces personnes qui ont des déficits, j’essaye au contraire de faire appel à leur intelligence, à leurs connaissances et à leur culture. Ils apprécient et attendent ces séances qui les détendent et qui les valorisent. Je suis psychiatre retraité et pendant toute ma carrière, j’ai rencontré des difficultés à trouver des lieux de vie qui satisfassent ces patients et leur famille, souvent sans succès. Voir se développer ces structures de co-location comme la Maison des Sages est pour moi une expérience extrêmement positive.

Que n’y a-t-on pas penser plus tôt ! »

Xavier Anthonioz, Président du Fonds de dotation 123 Impact Mécénat

« Acteur engagé dans le secteur du grand âge, et conscient que l’offre pour la prise en charge des seniors doit revêtir différentes approches pour favoriser au mieux le bien vieillir des personnes âgées, 123 Impact Mécénat a récompensé La Maison des Sages à travers son fonds de dotation 123 IM Impact Mécénat.

1er lauréat du Prix 123 IM/Antropia ESSEC qui récompense une initiative innovante et impactante de l'ESS, la Maison des Sages nous a conquis par son concept de co-living à destination de personnes atteintes d'Alzheimer. Nous sommes heureux que le mécénat de compétences des équipes de 123 Investment Managers ait permis d'accompagner l'acquisition de la Maison des Loges puis que les 50 000€ de dotation aient pu contribuer à l'équiper - une expérience enrichissante qui se poursuit par un dialogue régulier au-delà des termes du Prix ! ».

Jérôme Schatzman, directeur de l’incubateur Antropia de l’Essec

« Pour la Maison des Sages des Loges, on a constaté un soulagement des aidants familiaux depuis l’entrée de leur parent dans la maison. Cela est compréhensible dans la mesure où la maison apporte aux familles une solution d’accueil pérenne pour leur parent, les libérant du poids du maintien à domicile avec tous les dangers et stress associés.

Si le suivi du bien-être des colocataires est globalement positif, nous devons rester prudents et humbles. Il apparaît compliqué d’appliquer une grille de l’OMS sur leur « bien-être » car nous savons malheureusement que leur état de santé ira en se dégradant, quelles que soient les meilleures conditions d’accompagnement et de soin offerts. »

Karine Porte, architecte de la Maison des Sages des Loges-en-Josas

« Nous avons retravaillé les circulations pour qu’elles soient simples, fluides et sans obstacles, ni meubles encombrants qui pourraient entraîner des chutes. La cuisine est le véritable poumon de la maison, fonctionnelle pour les assistantes de vie : une verrière leur permet d’observer le côté salon / salle à manger tout en cuisinant. Nous avons réfléchi à la fonction de chaque meuble, en gardant toujours la sécurité des habitants et le confort des assistantes de vie à l’esprit : des rideaux occultant remplacent les volets des chambres pour éviter de se pencher, il n’y a pas de tapis pour éviter de trébucher … nous recommandons aussi aux familles d’installer un lit pas trop large pour pouvoir faire des soins autour quand ça devient nécessaire. C’est une maison fondée sur l’usage, elle s’adapte aux patients Alzheimer et à toute l’équipe qui les accompagne. »

Réalisation & référencement Simplébo

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